En 1867, les félibres catalans offrirent aux félibres provençaux une coupe en argent pour les remercier de l'accueil qu'ils avaient réservé au poète en exil Victor Balaguer. Le Capoulié du Félibrige est par tradition le détenteur de cette coupe qui donna lieu, de la part de Frédéric Mistral, à la composition d'un hymne à sept couplets, la Coupo, qui est devenu l'hymne du Félibrige.
Prouvençau, veici la Coupo Que nous vèn di Catalan ; A-de-rèng beguen en troupo Lou vin pur de noste plant. Coupo Santo D'un vièi pople fièr e libre D'uno raço que regreio Vuejo-nous lis esperanço Vuejo-nous la couneissènço Vuejo-nous la Pouësìo On se lève au dernier couplet. Pèr la glòri dóu terraire |
Provençaux, voici la Coupe Qui nous vient des Catalans Tour à tour buvons ensemble Le vin pur de notre cru. Coupe Sainte D'un ancien peuple fier et libre D'une race qui regerme Verse nous les espérances Verse-nous la connaissance Verse-nous la Poésie On se lève au dernier couplet. Pour la gloire du pays |