Retour au menu + présentation de L'Escolo de la Mar

Dernier né de notre vieille Escolo . 

Tout comme sa mère, il a, lui aussi, son histoire, certes pas aussi longue, mais il faut un début à tout. Ce début certains s'en souviennent, d'autres l'ignorent. pour le plaisir des uns et des autres, nous allons vous raconter comment cela a commencé.

Notre association félibréenne a toujours été sollicitée par différentes communes ou par des quartiers de Marseille afin d'exposer ce qu'elle possédait ou ce que les adhérents avaient dans leurs demeures, toutes choses ayant un rapport avec notre identité provençale.

C'est par ce biais qu'après la Mairie de Maison Blanche, Bagatelle, Saint-Etienne du Grès, La Destrousse, Auriol, nous avons réalisé la table d'un jour de fête en Provence, la "bugado", la chambre à coucher, la bourgeoise au XVIII e siècle, les dentelles, les santons, les costumes de travail, etc... Autant de thèmes, autant de labeur, mais aussi, que de joies et de rires ...    

Voici qu'en 1987, nous sommes sollicités par la ville de Saint-Maximin, dans le Var, proche de Marseille par les kilomètres, mais aussi par la spiritualité, puisque Saint-Victor de Marseille et Saint-Maximin étaient des abbayes sœurs si l'on peut dire.

La commune venait de mettre à notre disposition ce qu'elle avait de plus beau, de plus riche et surtout de plus adapté aux hautes couleurs de nos costumes : le Couvent royal attenant à l'abbaye.

Du projet à l'exécution, il eut encore un certain délai car nous n'avions pas songé que les vitrines léguées ne pouvaient être acheminées jusqu'au deuxième étage qu'uniquement par la façade, rue de Lodi ! Voici comment l'enfant de l'Escole a vu le jour en passant par la fenêtre gauche du local.

Très vite, les espaces ont été occupés, les prêts, les dons sont venus embellir les lieux, mais, en fonction des objets débordant l'idées du costume, nous avons été dans l'obligation d'empiéter sur la salle de répétition de la chorale pour tout ce qui concernait la cuisine, la vaisselle et le concours de crèches.

Depuis le musée est en perpétuelle évolution : il n'est jamais figé ni dans un ordre parfait, ce qui prouve qu'il vit. 

Les prêts et dons y sont répertoriés, fichés, numérotés, exposés ou stockés en vue d'un départ éventuel pour une exposition, car le musée ne nous a pas fait oublier notre vocation itinérante de présentation.

Le musée peut se visiter sur demande
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